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L'ombre et la lumière se mélangent
Et se disputent les contours de nos peaux
Le vent léger fait danser les flammes des bougies
Qui dessinent voluptueusement nos corps...
Ton regard ténébreux me pénètre intensément
Eveillant de douces sensations dans mon ventre
Alors que nos courbes s'apprivoisent et se goûtent
Dans le tendre ballet de nos mains qui se noient...
Ton corps souple s'enroule doucement sur le mien
Bien que son poids me semble familier, il me trouble
Je le reconnais, mais il me surprend dans sa fièvre
Il m'envoûte, il me bouleverse, il me charme...
L'air se remplit de bruissements, de soupirs
Nos langues se délient, se lient, se racontent
De ces mots que seuls les amants partagent
Dans l'intimité de leurs nudités enlacées...
Notre étreinte se resserre, devient brûlante
Nos corps ne font désormais plus qu'un seul être
Unis dans l'offrande de leurs chairs intimes
Deux amants assoiffés... à l'aube de leur plaisir...
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